22 décembre : Wellington

 

 

 

 

(Chaque fois que nous prononçons ce nom nous ne pouvons pas nous empêcher de penser à sa prononciation bigourdane : Wellimtom'... et de rire un bon coup !)

Ce matin, grandes manoeuvres du 'retour de voiture', avec :

- lever 6h45 et petitdej minimal rapide

- abandon de la place de stationnement de rue, gratuite jusqu'à 8h

- arrivée au North InterIslander Ferry quay où les choses sont bien mieux organisées que ces andouilles de Budget nous l'avaient 'expliqué'...

- retour mi-chemin en arrière pour remplir le réservoir de carburant

- retour au Ferry Quay pour garer la voiture et 'droper' les clés dans une boite ad'hoc

- vérification au guichet du ferry que nous sommes bien réservés pour demain 9h

Car nous passons sur l'autre île demain, celle du Sud, environ 100km et 3h1/2 pour traverser le détroit (Cook Strait), et, comme tous les loueurs de NZ, Budget récupère notre voiture ici et nous en refournit une autre demain de l'autre côté. Cela dit, il nous semble que ce détroit crée une vraie cassure dans le pays. Deux grands espaces de longueur équivalente (1000 km) mais très différemment occupés : au Nord, 4/5ème de la population, les plus grandes villes et le business ; au Sud , 1/5ème de la population, et le tourisme. 

Ensuite nous rentrons à pied, non plus le long du port mais en longeant la Town Belt (ceinture urbaine de forêt plantée fin 19°) jusqu'au niveau de l'Ibis. Jolis quartiers bourgeois, coquettes maisons en bardage, plantes et fleurs partout. C'est l'été, on vous dit, la température la plus élevée jamais relevée à Wellington un 22 décembre est de 21°,  donc ne nous plaignons pas : avec 16° en fin de matinée, nous sommes presque dans la normale. Et puis le ciel est dégagé, bien aidé par un vent de sud assez violent. Donc, pour les locaux, "it's a nice day" et ils se baladent en short/t-shirt/tongs. Enfin, surtout les jeunes. 

Nous nous retrouvons sur le port, où l'animation est ce midi à base de restauration : nombreux stands proposant toutes les cuisines du monde, musiques, promenades, un dimanche sur la terre, quoi. Pourtant, contrairement à l'Australie, on ne 'sent' pas beaucoup Noël : peu de références dans les boutiques, pas de fièvre d'achat, pas de 'carols' dans les rues... Et nous repensons à ces deux chiffres : 56% de chrétiens là-bas, 33% ici. Sûrement un facteur non négligeable. Également le souci du 'politiquement correct' à l'égard des 'autres religions', les entreprises étant invitées à ne pas parler de 'Christmas'...

A demain