2 décembre : Paris - Dubaï (5 300 km en avion)
Et quel avion ! Un Airbus 380* s'il vous plait, et de Emirates bien sur, avec tout le confort et les derniers gadgets (wifi en vol grâce aux satellites, gratuit bien sur). Pas tout à fait plein, ce qui, à notre époque où les coefficients de remplissage frôlent toujours les 100%, est à la fois très rare et bien agréable...
Réveillés assez tôt, nous avons l'occasion de tester notre résistance au froid (0°) grâce à la technique du multi-couches (pratiquement tous nos habits d'été sur le dos), mais pas pour très longtemps car voici la voiture réservée il y a quelques jours auprès de l'ancêtre d'Uber, Skippy, établi au Chesnay depuis 10 bonnes années, et toujours aussi ponctuel (départ 6h30) et efficace (arrivée Roissy 7h20 !). 3h plus tard, après un café-croiss McDo (seul ouvert à cette heure matinale), et avoir montré au moins 8 fois passeports et cartes d'embarquement (toujours sur le téléphone bien sûr !), nous voici on air et prêts à avaler un déjeuner qui s'annonce assez sympa.
Ainsi nous voici dans un des fleurons de la technologie française voguant vers un des fleurons de la civilisation britannique. Situation symbolique très contrastée de nos influences mondiales respectives : comme beaucoup de nos 'records ou 'premières' mondiaux (Concorde, Minitel,...) l'A380 est arrivé assez vite au terme de son expérience puisque, après des ventes très en deçà des espérances, il va cesser d'être fabriqué très bientôt**... ; alors que les Émirats Arabes Unis, et Dubaï en particulier sont en plein essor mondial - un peu aidés par le pétrole, il est vrai... -, après une 'colonisation' (1822) et surtout une décolonisation (1970) modèles, fondées sur le respect des élites et des traditions locales et le triomphe du trade, not aid... Deux symboles se croisant, l'un vers son déclin, l'autre vers son triomphe !
A demain
* de 500 à 800 passagers possibles
** décision prise en 2017 après n'avoir vendu que 250 appareils sur les 13000 projetés